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Sortie de crises

Sans disparaître vraiment dès la reprise des affaires, le Barter (échange) survécut quand l’argent se faisait plus rare sous les pressions successives de la Seconde Guerre mondiale, du conflit Est-Ouest, de la décolonisation... (dans l’Argentine en faillite, par exemple, à la fin du 20e siècle) mais il devint marginal avant de resurgir avec force dans les années 1970/80 avec les conséquences du «choc pétrolier» et son cortège de récessions, de production excédentaire et de banquiers frileux.

 Le Barter devint alors une autre façon de boucler un budget de production, non plus pour défendre coûte que coûte sa part de marché comme en 1930,mais selon le processus dynamique d’une nouvelle diplomatie commerciale centrée sur les accords bilatéraux 

L’ÉCHANGE BARTER?

UN FORMIDABLE OUTIL DE DÉVELOPPEMENT! 

Derrière ce mot d’aspect courant se cache une idée de société aux ramifications inattendues, du simple troc préhistorique à une très sérieuse économie alternative. Celle-ci voudrait remettre l’argent/monnaie à sa place de moyen au lieu de fin en soi qu’il est devenu et que certains penseurs rendent responsable des crises économiques à répétition depuis un siècle.

Cette idée, Pierre Morelle, le créateur du réseau  l’a concrétisée avec la coopérative de professionnels associés de la SCRL BarterNext qui s’échangent marchandises ou/et services depuis 2001.

L’ÉCHANGE bilatéral ?

Les LIMITES de ce système et ses INCONVÉNIENTS apparaissent rapidement ! 

• Besoin réciproque : cela implique que chacun désire le produit ou le service de l’autre.
• Simultanéité : le désir d’échange doit avoir lieu au même moment.
• Échange équitable : la valeur du produit ou du service doit être de valeur égale ou équivalente, car dans un échange informel, comment accepter et négocier une dette de l’un envers l’autre ?
• Répétition : cette équation idéale doit se répéter fréquemment pour que le système perdure.
• En duo : pour qu’une troisième personne puisse participer à l’échange, les conditions de réussite deviennent franchement utopiques.

Faut-il alors écrire le mot FIN?
Ce serait méconnaître l’inventivité de l’homo sapiens ! Car, à regarder le problème de plus près, les bénéfices de l’échange sont vraiment trop intéressants pour être abandonnés. 

L'échange multilatéral

• Le besoin réciproque n’est plus nécessaire 
• la simultanéité non plus puisque les ventes/achats peuvent se faire à des moments différents ;
• la valeur de l’échange peut être différente aussi, les B€ assurent la quote-part acquise ;
• la répétition n’est plus un problème, au contraire, elle s’emballe ;

Pierre angulaire du système, une unité d’échange appelée barter-euro sert d’intermédiaire entre les membres d’une coopérative de professionnels associés (réseau) pour vendre ou acheter des produits ou des services, non pas directement mais contre des barters.

Au sein du réseau BarterNext, le membre A peut acheter un produit vendu par le membre B qu’il paiera en B€ (Barter-Euro), l’unité d’échange de B&T/. Ainsi, le membre B n’est pas obligé d’acheter un produit chez A mais, avec les B€ qu’il a reçus, il pourra payer les services du membre C et ainsi de suite...

En attendant d’être utilisés, les B€ restent en dépôt sur un compte interne à la centrale d'échange. Ce compte peut, sous certaines conditions, être assorti d'une facilité de caisse (découvert) 

LES AVANTAGES TRÈS SÉDUISANTS DE L’ÉCHANGE 

Ils sont nombreux et valent la peine d’être soigneusement étudiés. Bien entendu, ils diffèrent selon les métiers, mais chacun y trouve son bonheur ! 

• Le plus évident : en échangeant, vous avez épargné le montant de l’investissement que vous auriez dû consentir en achetant le même produit ou service sans garantie de retour sur investissement. Votre trésorerie ne s’en porte que mieux et on peut même estimer, logiquement, que l’échange représente un intéressant « retour sur investissement ». C’est un peu spécieux, mais... c’est réconfortant !
• Le plus étonnant : dans l’échange, il y a le produit ou service que vous « achetez » par le produit ou service que vous « vendez ». Riche d’un « achat » sans avoir dépensé un seul euro, vous venez de faire une « vente » supplémentaire que vous n’auriez pas faite en achat traditionnel ! Cela démontre qu’échanger, c’est mieux qu’acheter !
• Le plus rassurant : en période de récession économique, quand l’argent se fait rare (et la banque avare), l’échange représente non seulement une économie pour votre trésorerie mais il vous donne l’assurance qu’au lieu d’interrompre votre activité, vous pouvez comptez sur des ventes que vous n’auriez pu faire en ra​ison des difficultés financières des acheteurs et, en plus, réaliser des ventes supplémentaires que vous n’attendiez pas.
• Le plus gratifiant : dans l’échange, vous êtes amené à vous intéresser autant à votre interlocuteur qu’à son produit. Cela exige un degré de confiance mutuelle qu’une transaction réussie transformera en un lien unique qu’aucun concurrent ne pourra vous ôter. Vous fidélisez ainsi votre clientèle.
• Le plus payant : contents de vos échanges, les clients vous recommanderont à leurs amis et connaissances qui feront affaire avec vous, mais cette fois en euros bienvenus !

Prêt(e) à rejoindre le réseau ?

Prenez quelques minutes de votre temps pour ouvrir un compte et commencer à faire des affaires dans le réseau BarterNext !